Traduction française ci-dessous
It’s the end of December 2024. Over the past year, I’ve managed to keep up with this Substack once a week (more or less).
In full disclosure, this practice started as a challenge with an ex-girlfriend.
For the record, I left my cushy full-time job in Paris toward the end of 2022. Now, I’ve settled into a cushy part-time job based in London, though I still live in Paris. The career I’ve built over the past 15 years has nothing to do with expression—and it has often left me feeling empty and exhausted.
My ex-girlfriend, on the other hand, completely left the corporate world to fully pursue her career as an artist (granted, she had other social and economical factors working in her favor). Her free-spirited Sagittarius ascendant clashed directly with my anchored Cancer ascendant: while I guided her towards greater self-awareness, she pushed me to step out of my shell.
Looking back, I think my less than full-time commitment to my creative practice felt a little half-hearted to her. In truth, my weekly dedication to Substack began as a somewhat childish, "I'll show you" response to feeling rejected—an attempt to reclaim my sense of self-worth. What started as a small act of defiance has become something deeper:
I have published a total of 60 posts
to a total of 35 subscribers (quite humble in the world of Substack)
I have deeply offended 4 (or more) people
I have made 3-5 (?) very good friends
I have read 10 of these posts in public, on 5 different occasions
I have received at least 7 different private messages of sincere gratitude.
You die at every instant without being aware of it.
Who is it that dies?
Rebirth is a fact.
—Anandamyi Ma
This has been a reckless year, one of many burned bridges. I’ve torn apart paintings or gessoed over them, written letters I never sent, and faced sharp criticisms from those fiercely clinging to their illusions—or to the past. I’ve dreamed of crucifying or burning former versions of myself and begged for certain figures from my past to stay buried forever. But somehow, they always resurface.
This has been a restorative year of important reconciliations. New relationships were forged. I have stood up for myself in ways that I never imagined possible. I have navigated conflict with an emotional resilience that I never knew I possessed. I have exercised my courage. I have learned by practice that good things cannot be rushed. I have learned that there is no existing template for the relationships I’m meant to have, or the person I’m supposed to be.
I am, like anyone, a flawed human being, clumsily untangling the threads of my conditioning and striving for a clearer understanding of myself. I have never tried to conceal this. Nor have I glamorized my life. My life in Paris is simple, even unremarkable.
The New Sarah Rose is not who she was or who you think she should be.
I’m not driven by competition, ambition, notoriety, or wealth.
I navigate the world through response rather than force.
I don’t break through walls;
I slip through cracks—
cracks that may take decades to appear.
I don’t conjure new things from nothing;
I work with what’s in front of me,
weaving connectivity in fragments
that might otherwise seem disjointed
Sometimes my vision is bleak.
Other times it’s inspired, illuminated.
When something gains popularity, it’s often my cue to step away. I’ll stay on Substack, but with the year’s end, my “weekly challenge” is coming to a close. What began as a challenge now feels too easy. Over the past year, I’ve learned that building a network and being published by others requires hard work—especially when transitioning from 15 years in an unrelated profession, seemingly emerging from nowhere..
The weekly cadence broadened my horizons but it often led to impulsive, incomplete ideas. In 2025, I want to slow down and give my ideas the space they need to mature. Instead of being lured by the ease of clicking the big blue "publish" button," I’m shifting toward seeking exposure beyond self-publishing—a path that, at first glance, feels like rejection after rejection. But this is where growth happens, and it’s where I need to learn.
To those still with me, thank you.
Happy holidays and happy new year.
Sarah
C’est la fin décembre 2024. Au cours de l’année passée, j’ai réussi à maintenir ce Substack à raison d’un article par semaine (plus ou moins).
Pour être totalement honnête, cette pratique a commencé comme un défi avec une ex-copine.
Pour mémoire, j’ai quitté mon confortable emploi à temps plein à Paris vers la fin de 2022. Aujourd’hui, je travaille à temps partiel dans un poste tout aussi confortable basé à Londres, bien que je vive toujours à Paris. La carrière que j’ai construite ces 15 dernières années n’a rien à voir avec l’expression de soi—et elle m’a souvent laissé le sentiment d’être vidée et épuisée.
Mon ex-copine, en revanche, a complètement quitté le monde de l’entreprise pour se consacrer pleinement à sa carrière d’artiste (il faut dire qu’elle avait d’autres facteurs sociaux et économiques en sa faveur). Son ascendant Sagittaire libre et aventureux s’est heurté à mon ascendant Cancer ancré et stable : tandis que je l’aidais à se connecter à une plus grande conscience d’elle-même, elle m’a poussé à sortir de ma coquille.
Avec du recul, je pense que mon engagement à temps partiel envers ma pratique créative lui semblait un peu tiède. En vérité, ma dévotion hebdomadaire à Substack a commencé comme une réaction un peu enfantine, un « Tu vas voir » face au rejet—une tentative de retrouver ma confiance en moi. Ce qui avait commencé comme un petit acte de défi est devenu quelque chose de plus profond :
J’ai publié un total de 60 articles.
Pour un total de 35 abonnés (dans le monde de Substack : pas très impressionnant).
J’ai profondément offensé 4 (ou plus) personnes.
J’ai fait 3 à 5 (?) nouvelles très bonnes amitiés.
J’ai lu 10 de ces articles en public, à 5 occasions différentes.
J’ai reçu au moins 7 messages privés exprimant une gratitude sincère.
Vous mourez à chaque instant sans en être conscient. Qui est-ce qui meurt ? La renaissance est un fait.
— Anandamyi Ma
Cette année a été tumultueuse, marquée par de nombreux ponts brûlés. J’ai déchiré des peintures ou les ai recouvertes de gesso. J’ai écrit des lettres que je n’ai jamais envoyées. J’ai affronté des critiques acerbes et des réactions défensives de ceux qui s’accrochent farouchement à leurs illusions—ou au passé. J’ai rêvé de crucifier ou de brûler d’anciennes versions de moi-même et ai supplié certaines figures de mon passé de rester enterrées à jamais. Mais, d’une manière ou d’une autre, elles refont toujours surface.
Cette année a aussi été une année de réconciliation importante. De nouvelles relations ont été forgées. J’ai pris ma défense d’une manière que je n’aurais jamais cru possible. J’ai navigué les conflits avec une résilience émotionnelle que je ne me savais pas capable d’avoir. J’ai exercé mon courage. J’ai appris, par la pratique, que les bonnes choses ne peuvent pas être précipitées. J’ai compris qu’il n’existe aucun modèle préétabli pour les relations que je suis censée avoir, ni pour la personne que je suis censée devenir.
Je suis, comme tout le monde, un être humain imparfait, démêlant maladroitement les fils de mes conditionnements et cherchant à mieux me comprendre. Je n’ai jamais cherché à dissimuler cela. Ni à idéaliser ma vie. Ma vie à Paris est simple, voire banale.
The New Sarah Rose n’est ni celle qu’elle était ni celle que vous pensez qu’elle devrait être.
Je ne suis pas motivée par la compétition, l’ambition, la célébrité ou la richesse.
Je navigue dans le monde par réaction plutôt que par force.
Je ne brise pas les murs ; je me faufile à travers les fissures—
des fissures qui peuvent prendre des décennies à apparaître.
Je ne crée pas à partir de rien ;
je travaille avec ce qui est devant moi,
tissant des connexions dans des fragments qui, autrement, sembleraient disjoints. Parfois, ma vision est sombre.
D’autres fois, elle est inspirée, illuminée.
Quand quelque chose gagne en popularité, c’est souvent mon signal pour me retirer. Je resterai sur Substack, mais avec la fin de l’année, mon « défi hebdomadaire » arrive à sa fin. Ce qui avait commencé comme un défi semble désormais trop facile. Cette année, j’ai appris que construire un réseau et être publiée par d’autres demande un travail acharné—surtout quand on transitionne après 15 ans dans une profession totalement différente, semblant émerger de nulle part.
La cadence hebdomadaire a élargi mes horizons, mais elle m’a souvent poussée à partager des idées incomplètes et impulsives. En 2025, je veux ralentir et donner à mes idées le temps de mûrir. Au lieu de céder à la facilité de cliquer sur le grand bouton bleu « publier », je me tourne vers une quête d’exposition au-delà du domaine numérique de l’auto-publication—un chemin qui, à première vue, ressemble à une série de rejets. Mais c’est là que la croissance se produit, et c’est là où je dois apprendre.
À celles et ceux qui sont toujours avec moi, merci.
Joyeuses fêtes et bonne année.
Sarah
happy new year to come ! happy new era ! happy new air !
I’m very glad to have met you, Sarah
You’ve felt like part of a community I can be in communication and synchronicity with. I’m glad you’re on insta and not disappearing all together from digital space.
Thank you for your posts 🙏🏻🔥💛